![]() | Théophile-Yves-Marie SALAÜN est né le 21 août 1857 au Hameau de Truzugal en Louannec. Après une enfance passée à Louannec et des études secondaires effectuées à L'Ecole des Frères de Lannion, l’un de ses maîtres remarque ses aptitudes pour le dessin. Il peut poursuivre ses études à l’Ecole Nationale des Beaux Arts de Paris à partir de 1875, grâce à une bourse octroyée par la mairie de Lannion, complétée par un appoint du Conseil Général des Côtes-du-Nord : “le jeune Théophile SALAÜN travaille avec assiduité et a fait dans ces derniers temps des progrès sérieux”. Deux de ses œuvres sont reçues au Salon de peinture de Paris le 24 avril 1879. Son service militaire achevé en Algérie, il devient dès 1884 professeur de dessin à l’Institution Notre-Dame à Guingamp, et est chargé des cours de dessin à l’Ecole Primaire Supérieure de cette ville. En juillet 1887, il obtient une mention à une exposition des Beaux Arts de Rennes pour une nature morte intitulée “Oranges” (page 25). |
M. Vidal, compagnon de service militaire écrit de lui :
« son âme d'artiste, pénétrée de toute bonté, ne sait voir au-delà : il donnait trop facilement sa confiance à tels
ou tels qui abusaient de ses prodigalités…Aimant l'art avant tout, j'étais souvent son compagnon de
promenade ; je me plaisais à écouter les réflexions qu'il faisait à chaque pas où l'art le faisait s’arrêter ; c'était des descriptions intéressantes qu'il m'expliquait et qu'il
était heureux de me faire saisir ».
Théophile dédaigne de paraître et encore plus de “se pousser”. Qu’il avait fallu d’insistances de la part de ses amis pour le décider à présenter ses œuvres au Salon de Paris! Ne manquant pas d’humour, il peint par jeu sur les panneaux de portes dans les villas estivales où il accompagne ses enfants ou dans les auberges. Il donne volontiers à ses amis et ne se préoccupe guère du paiement de ses œuvres. C’est plutôt Marie-Yvonne, son épouse commerçante, qui en négocie le prix! | ![]() |
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L’érudit Léon DUBREUIL, docteur ès lettres, inspecteur d’académie, historien bien connu de la Bretagne et de la Vendée, qui avait épousé sa fille Marie-Yvonne en 1907, écrit en 1949 à propos de son beau-père dans la “Nouvelle Revue de Bretagne”: “ Il a abordé tous les genres, au gré de sa fantaisie, portraits, scènes d’intérieur et de plein air, paysages, natures mortes, gouaches, aquarelles,
pointes sèches... et c’est presque toujours les types
et sites de Bretagne qui l’inspirèrent. Il a restauré de nombreuses toiles, souvent si détériorées, qu’il a dû les reconstituer presqu’en entier.. Si sa facture n’est jamais indifférente, c’est dans le portrait et la pointe sèche
qu’il excelle..” “Ses compositions sont à la fois solides et vivantes. Pour lui, la peinture est un art visuel : aussi, ne l’embellit-il pas; il fait ressemblant au point d’atteindre la perfection de certains vieux maîtres hollandais. Il sait jouer des noirs. Certes, il est de l’époque de BONNAT surtout et de GEROME, dont il a bénéficié des leçons.” |
Du 1er juillet au 2 septembre 2012, une expo à la Maison des Traouïero, La Clarté Ploumanac'h
Ouvert tous les jours 10h30/12h30 et 14h30/18h30
Entrée : 4 € et 3 € (réduit, étudiants, scolaires)
Sortie du livre sur Théophile Salaun prévue pour le 15 Décembre 2010
Nouveau site Web très prochainement, avec plus de tableaux
Si vous possédez des tableaux ou si vous savez qu'il y a des tableaux dans des musées ou chez des particuliers de ce peintre, merci de nous contacter afin que le livre et le site s'enrichissent de ces oeuvres inconnues contact@theophilesalaun.com.